Les acteurs de la compliance en matière d’intelligence artificielle

1. Autorités publiques

  • Le Partenariat Mondial sur l’Intelligence Artificielle:

Le PMIA (Global Partnership on AI, GPAI, en langue anglaise) est une initiative internationale et multipartite visant à guider le développement et l’utilisation responsables de l’IA. Les 15 membres fondateurs du PMIA sont l’Allemagne, l’Australie, le Canada, la République de Corée, les États-Unis, la France, l’Inde, l’Italie, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, Singapour, la Slovénie, et l’Union européenne. Le Brésil, l’Espagne, les Pays-Bas et la Pologne les ont rejoints en décembre 2020.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter son site en cliquant sur ce lien.

  • Le Comité ad hoc sur l’intelligence artificielle (CAHAI):

Le 11 septembre 2019, “le Comité des ministres a mandaté un Comité ad hoc sur l’intelligence artificielle (CAHAI) pour examiner, sur la base de larges consultations multipartites, la faisabilité et les éléments potentiels d’un cadre juridique pour le développement, la conception et l’application de l’intelligence artificielle, fondé sur les normes du Conseil de l’Europe dans le domaine des droits de l’homme, de la démocratie et de l’État de droit”.

  • L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO):

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture travaille sur un avant-projet de recommandation sur l’éthique de l’intelligence artificielle.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site dédié en cliquant sur ce lien.

  • Les universitaires

Le monde universitaire s’est largement mobilisé quant à la sensibilisation aux risques de l’intelligence artificielle et au développement d’une intelligence artificielle plus responsable et éthique.

Par exemple, l’Université de Montréal est à l’origine des travaux de coconstruction de la Déclaration de Montréal pour un développement responsable de l’intelligence artificielle (Déclaration de Montréal).

2. Acteurs privés

  • Les entreprises

Les grands acteurs économiques du numérique, de manière plus ou volontaire face à l’intérêt grandissant de l’opinion publique pour l’encadrement de l’intelligence artificielle, s’investissent également sur le sujet.

À titre d’exemple, l’entreprise Facebook a créé un centre de recherche indépendant consacré à l’éthique de l’intelligence artificielle, développé au sein de l’Université technique de Munich, qui doit mener des « recherches indépendantes et scientifiques » pour apporter des connaissances et des conseils à la société, l’industrie, les législateurs et les décisionnaires des secteurs privé et public.

  • La société civile

De nombreuses associations se sont développées et mobilisées pour une IA responsable ; à l’image de l’association Algorithmic Justice League qui milite contre les biais des algorithmes et des systèmes d’intelligence artificielle (SIA) pour construire un mouvement permettant de faire évoluer l’écosystème de l’IA vers une IA équitable et responsable.